mercredi 26 novembre 2008

Suite & Explication (BostonGrenouille)

Bonjour! Alors, tout d'abord, explication: moi, BostonnGrenouille, et ma tante, Grenouille Artiste, allons écrire une histoire à deux. Une fois sur deux, c'est moi, et l'autre fois sur deux, c'est elle!!
Allez, place à la suite!!
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Belem fit une moue. Si elle avait parlé, ce chien/loup/fauve/trucpossédantdescrocs l'aurait déchiquetée.

"Oui, c'est toi," continua la voix inconnue.

La femme agita une main avec une précision inouïe, et le chien/loup/fauve/trucpossédantdescrocs s'écarta comme un toutou.
Belem se toucha le cou et ses plaies profondes se guérirent sous ses doigts.

Elle leva les yeux vers la femme. Elle regardait une fée, dont la robe flottante était retenue par une ceinture sur la poitrine. Sa peau était blanche, ses yeux blonds, comme ses cheveux. Elle donnait l'impression de luire. Peut-être brillait-elle vraiment?

Ce serait une question à poser après les quelques questions de premier ordre.
"Qui êtes-vous? Comment me connaissez-vous? Que me voulez-vous?" demanda Belem.
La femme lui sourit doucement. Ça contrastait fortement avec la sensation encore vive des crocs/rasoirs qui l'étranglaient un peu plus tôt.

"Bon. Première question: je suis Eléa T'il Annma. A ta deuxième question je répond pour l'instant avec une autre question: Tu n'as jamais remarqué ton nom hors du commun? Tu viens d'un autre monde. Et pour la troisième: je veux que tu retournes sur ton monde d'origine."

Belem ricana. Une folle. Une folle dangereuse avec un chien. Comment était-elle arrivée sur le balcon de son appartement au sixième étage? Elle décida d'être conciliante, on ne sait jamais comment cette hurluberlue pouvait réagir - ou faire réagir son fauve de compagnie.

"Ben voyons! C'est gentil de vouloir me renvoyer chez moi, mais le problème... c'est que je suis très bien dans celui-ci, de monde, ah mais!"

L'hurluberlue sembla réfléchir un moment.
"Et si je te disais qu'une vie repose sur tes épaules?"
Belem leva les yeux au ciel, agacée.
"Et c'est comment que j'y vais, à ce monde?"
"Je me disais bien. Bon, donne-moi la main."
La femme lui tendait sa main en souriant. Belem la regarda, stupéfaite, et hésita un moment. Conciliante, il faut être conciliante. A ses pieds, les crocs de la bête scintillaient à la lueur de la lune. Elle esquissa un geste pour lui donner sa main, mais au dernier moment elle changea d'idée, et laissa sa main flotter en l'air.
"Mais d'abord, donnez-moi plus d'informations. Et je veux pouvoir rentrer!"
"Ton frère, Belem, il est très malade. Et tu es la seule à pouvoir le sauver."
Ça ne faisait pas vraiment beaucoup plus d'informations. Au fond, Belem se rendit compte d'un coup que l'existence de ce frère ne faisait pas un pli pour elle, c'était une évidence, comme si cela l'avait accompagné depuis toujours. La situation devenait absurde, cocasse même.
"Je suis quoi, super-puissante, reine, princesse...?"
"Tu lis trop, toi. C'est plus facile: tu es sa sœur."
Belem fit la moue.
"C'est cool, mais... quel rapport?"
"Tu verras..."
Belem tendit une main tremblante, qu'Eléa prit, et soudain, elle ne fut plus sur son balcon, mais... ailleurs. Quelque part ou l'herbe était grise, où le sol était noir... où tout était en noir et blanc. C'était curieux, mais c'était au fond la seule chose qui l'étonnait en ce moment.
"Pourquoi c'est..."
"Incolore?" finit Eléa pour elle.
"Oui."
"Ton frère va mourir, et il est Colorateur unique au monde. Il fournit les couleurs au monde. Mais puisqu'il est malade, il ne fait plus son travail. Voilà pourquoi je suis venue te chercher."

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